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Estuaire de la Gironde

Juillet 2022

La Gironde pile et face, au nord et au sud.

Dans ce billet nous partons à la découverte du plus grand estuaire d’Europe, qui voit se jeter deux fleuves : la Garonne et la Dordogne. Vous allez voir que le nord et le sud se regardent, mais ne se ressemble pas. La végétation n’est pas la même et les moyens de passages sont rares : seulement deux bacs permettent d’éviter le détour par Bordeaux.
avec Xavier 

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photos

Talmont-sur-Gironde

Une petite église dressé sur un roc. On se croirait dans un décor de série ou de cinéma, tellement Talmont présente un paysage rare dans l’estuaire de la Gironde.
Son église s’observe de tout les coté, et facine dans ce village préservé mais un poil touristique.

En allant à Royan

De Talmont, suivons l’estuaire vers Royan, son église, sa plage et son bac qui permet de traverser la Gironde à son bout, face à l’iconique phare de Courdouan.

Eglise Notre-Dame de Royan

Chef d’oeuvre d’architecture moderne.
Royan a été majoritairement détruit pendant la seconde guerre mondiale.
En 1958, l’église est reconstruite en 3 ans, inspiré par les cathédrales gothique. L’ensemble impressionne d’emblée. Il faut aimer, mais on ne peut pas rester insensible à l’espace, la hauteur et la légèreté pensé par son architecte Guillaume Gillet.
Tout est en béton brut, en verre et en innovation, la voute fait seulement 8 cm d’épaisseur et n’est posée que sur 3 points.

La traversée

Destination le Sud de l’Estuaire désormais, où nous attendent les plages de sables et les côteaux du médoc.
Un bac permet de relier les deux côtés en moins d’une demi-heure.

La Pointe de la Grave

Pointe sud de l’estuaire, elle est même accessible en train !
D’un coup, en sortant du bac, la végétation change. On approche des Landes, et on le sens par la présence des pains qui diffèrent de la côte charentaise.
Un peu plus loin, un petit marché aux huitres rappellent la vocation ostréicole de cette région.

Soulac-sur-mer

La station balnéaire par excellent de ce coin.
Elle en dégage pour autant un charme particulier, avec ces maisons de brique (les « soulacaise ») qui donne une vraie harmonie à la ville.

Basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres

Elle est à la fin des Terres aka. la Pointe de la Grave.

Cette basilique du XIIème siècle a connus sont essor avec le développement des routes vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est classé à l’UNESCO dans ce cadre.

Elle a été sauvé de l’ensablement puis restauré via plusieurs actions successives depuis le XIXème siècle.

Le Signal

Le Signal est un symbole.
Le symbole de l’érosion des côtes, et des constructions qui ont poussés dans les années 1970 anarchiquement sur le littoral, avec que ce ne soit règlementé.
Aujourd’hui, cette immeuble a été vidé car, il s’approche dangereusement de la mer et pourrais s’effondrer sous la force des vagues.

Le phare de Richard

Ce n’est pas le plus haut ni le plus impressionnant. Mais de sa petite hauteur, la vue sur l’estuaire est imprenable.
Aujourd’hui à l’arrêt, ce phare à guider les navires à travers l’estuaire pendant des années.

Aujourd’hui, il est géré par une association qui permet également de visiter un carrelets, ces cabanes de pêches typiques de la Gironde.

Pauillac

Capitale des vignes du Médoc, ville tranquille avec son port de plaisance.
Elle devrait accueillir bientôt un terminal de paquebot de croisière pour donner accès aux vignes encore plus rapidement.

Autour du voyage

Le bilan carbone

66 kg équivalent CO2

Depuis Paris, 626 km en voiture à 3 personnes

soit

0,04x

ce que la Terre peut supporter par personne par an pour stopper l’accroissement de l’effet de serre.

Source de calcul : carbonfootprint.com

Aller plus loin !